Pour Vienne et pour tant d’autres choses
Pour beaucoup, un voyage en Autriche se résume à une virée à Vienne. C’est sûr : la capitale est l’une des plus belles villes d’Europe. Mais le pays des Habsbourg a d’autres atouts dans sa manche. Le Tyrol, par exemple, apprécié pour ses pistes de ski, ses paysages alpins, ses lacs, son jodl (le fameux chant tyrolien) et, surtout, Innsbruck. Un vrai petit bonheur que cette cité au patrimoine éblouissant. On l’aime pour son centre historique et le Petit Toit d’or, son bâtiment emblématique, pour les fastes de son palais impérial, la flamboyance baroque de sa cathédrale et les façades colorées des maisons qui bordent l’Inn.
« Oui, mais Vienne… » On y vient, patience. Avant cela, faisons le plein dénaturé sur les rives du lac de Constance ou sur les chemins de randonnée du Parc National des Hohe Tauern, en quête de glaciers, de marmites et de rapaces. Puis, descendons jusqu’à Salzbourg. Blottie au pied de l’Hohensalzburg, la plus grande forteresse d’Europe, la « ville aux cent églises » a traversé les siècles sans trop de dommages, ni de fracas, préservant un joli centre historique et… la maison natale de Mozart, son enfant prodige.
« Oui, mais Vienne… » Voilà, voilà, on y arrive. Et l’on y reste un bout de temps tant il y a à voir. Habitée par l’âme de Sissi, sa plus célèbre impératrice, traversée par le Danube qui inspira à Johann Strauss sa plus belle valse, la cité impériale régie ses hôtes des palais et châteaux habsbourgeois, de ses cafés chics et gourmands, de ses chefs-d’œuvre Renaissance et des toiles dorée de Klimt, de sa nuit animée et de ses journées tranquilles à flâner dans les allées du Prater avant de prendre de la hauteur avec la Riesenrad, sa Grande Roue plus que centenaire.